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Maïtaké : bienfaits et vertus

Le maïtaké est un des trésors de la médecine traditionnelle asiatique. Il gagne de plus en plus en notoriété en Europe et notamment en France où ses nombreuses vertus font parler de lui. Champignon adaptogène, il renferme tout un panel de bienfaits, mais pas que ! Voici tout ce dont vous devez connaître sur le maîtaké, de ses origines à ses propriétés thérapeutiques, en passant par le mode de consommation approprié qu’il faut suivre pour bénéficier de ses bienfaits.

Les origines du maïtaké

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Le maitaké est un champignon d’origine asiatique. D’ailleurs, son nom est un mot japonais qui se traduit littéralement comme « champignon dansant » ou « champignon danse ». Selon la légende, les personnes qui arrivaient à en dénicher se mettaient à danser de joie, car on disait qu’il avait le pouvoir de prolonger la vie. Il pousse naturellement dans d’autres pays, en Europe, en Amérique du Nord et en Chine, sous les chênes ou les châtaigniers. Toutefois, on ne le cultive que depuis quelques dizaines d’années en Europe. Les Suisses en produisent tout au long de l’année, un exploit rendu possible grâce à un substrat développé uniquement à cet effet. La majorité de la production de ce champignon se fait au Japon, en Chine et aux USA.

Le maïtaké est aussi appelé grifola frondosa, un nom grec qui fait référence au griffon, une créature mythique moitié aigle et moitié lion. Le mot frondosa se traduit quant à lui par feuille. Les Français l’appellent polypore en touffe ou encore poule des bois, tandis qu’en Chine, on l’affuble de plusieurs appellations : plaque-melon, champignon-nuage, etc.

On le reconnaît assez facilement grâce à sa ressemblance avec un corail. Il peut être blanc ou brun et peut atteindre les 50 centimètres de diamètre. En règle générale, le maitaké est récolté jeune.

Les bienfaits du maïtaké

Ces 3 dernières décennies, les recherches sur le maitaké se sont multipliées, notamment grâce au progrès de la science. Elle s’est appuyée sur les données fournies par la médecine traditionnelle asiatique.

Un boost du système immunitaire

Une étude de 2014 sur le maitaké et le shiitaké démontre les actions stimulantes qu’ont les deux champignons sur les défenses immunitaires. Les chercheurs attribuent cette propriété immunostimulante aux bêta 1-6 glucanes qui les compose. Ce sont des polysaccharides que l’on retrouve généralement dans les champignons thérapeutiques en provenance d’Asie. Ils figurent en tête de liste des substances étudiées pour leurs bienfaits sur l’organisme. Les résultats révèlent que les bêta-glucanes stimulent les macrophages et les lymphocytes T qui assurent la première ligne de défense contre les intrusions dans le corps. La concentration de polysaccharides dans le maitaké fait du champignon le meilleur immunostimulant dans sa catégorie. On le prescrit le plus souvent pour traiter le rhume, la grippe, la toux…

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Parfait pour soulager l’hypertension et l’hyperglycémie

Le maitaké possède une propriété hypoglycémiante. En d’autres termes, il permet de réguler le taux de glycémie dans le sang. Ceci étant dû à deux facteurs importants. D’un côté, la consommation du champignon entraîne une meilleure sensibilité des cellules à l’insuline. Le sucre est donc plus vite assimilé. D’autre part, il influe sur certains enzymes et accélère le métabolisme du glucose. L’inhibition de l’alpha-glucosidase permet la transformation du maltose en maltase. La substance franchit sans problème la barrière intestinale pour aller directement dans le sang. De nombreuses études mettent en évidence les bienfaits du grifola frondosa chez les personnes développant un diabète de type 2. En prime, il influerait positivement sur l’hypertension, une hypothèse vérifiée et validée par un médecin New Yorkais.

Des vertus anti tumorales

Les premières recherches sur les possibles effets anti-cancer du maïtaké ont débuté en 1957 par le Professeur Byerrum. Plusieurs études supposent qu’il n’agirait pas directement sur les cellules cancéreuses, mais freinerait l’angiogenèse. Les résultats de recherches in vitro confirment le soutien qu’apporterait le maitaké aux personnes suivant une chimiothérapie. D’un côté, il y aurait moins de métastases et de l’autre, les effets secondaires sur les reins seront amoindris. Pour l’heure, ces conclusions attendent encore d’autres résultats plus probants avant d’être reconnues.

D’autres vertus intéressantes

La médecine traditionnelle chinoise considère le maitaké comme une source de jeunesse et de longévité. Il doit notamment ces propriétés par sa composition nutritionnelle remarquable, avec des minéraux et des vitamines variés. On l’utilise également en tant qu’antifatigue. Sa richesse en vitamine D contribue au bon fonctionnement de l’organisme. Il aide le corps à produire plus d’énergie quand il le faut et régule le métabolisme des glucides et des lipides.

Le maitaké est dit « adaptogène ». Il aide à surmonter diverses formes de stress, physique ou mentale. Cette propriété provient en grande partie de la présence de bêta-glucanes dans la composition du champignon outre le complexe vitaminique qu’il contient.

Composition et posologie

On retrouve dans le maitaké tout un panel de principes actifs. Tout d’abord, d’un point de vue nutritionnel, il embarque tout un panel de vitamines (B1, B2, B3 et C). Il possède également une forte teneur en vitamine D. La présence de minéraux comme le calcium, le magnésium, le fer, le phosphore remplit la panoplie de bienfaits qu’il prodigue à l’organisme. Sa principale substance active reste cependant les polysaccharides qu’il embarque, notamment les bêta-glucanes.

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La dose recommandée de maitaké en poudre au quotidien se situe entre 500 et 2500 mg. Une cure peut durer trois semaines, à l’issue de laquelle il est important de faire une pause d’une semaine au minimum avant de reprendre. Il est possible de répéter une cure deux à trois fois par an. Notez qu’on le prescrit surtout durant les changements de saison, avant de passer à l’hiver, par exemple.

Contre-indications et effets secondaires

Par précaution, le maitaké ne doit pas être consommé durant la grossesse ni pendant l’allaitement. Aucune étude n’a permis à ce jour de déterminer les possibles effets indésirables qui pourraient en découler durant ces périodes. Les rares cas d’effets secondaires proviennent de réactions allergiques. Pour l’heure, aucune étude ne fait état d’une probable toxicité du maitaké.

Association avec d’autres plantes médicinales

Le maitaké se combine parfaitement avec d’autres champignons asiatiques comme le shiitake ou le reishi. Pour améliorer ses propriétés antifatigues, il peut être utilisé avec d’autres sources naturelles de vitamine C.

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